Vous envisagez de vous offrir une résidence secondaire, faire un placement dans la pierre ou peut-être même vous expatrier ? Les résidents français sont aujourd’hui très nombreux à souhaiter investir à l’étranger. Et l’investissement immobilier à l’étranger peut d’ailleurs se révéler intéressant au niveau de la rentabilité du placement mais également de la fiscalité qui est souvent bien plus souple ailleurs qu’en France. Néanmoins, il convient de bien connaître les démarches à effectuer afin de réussir un achat à l’étranger.
1. Se rendre sur place
La plupart du temps, une envie d’investir dans un pays autre que la France naît d’un voyage précédemment réalisé dans ledit pays. Si ce n’est pas votre cas, il vous faudra alors vous rendre d’abord sur place pour évaluer les risques et confronter le potentiel de votre projet avec la réalité du marché. En effet, si l’investissement immobilier ne possède pas de règle précise, il convient toutefois d’appréhender les spécificités de chaque pays pour éviter les pièges. D’un pays à un autre, les législations peuvent souvent poser des problèmes en fonction du type d’achat réalisé sur place. Une visite de terrain vous permet à la fois de voire de visu l’emplacement potentiel du bien à acquérir, le prix actuel de l’immobilier dans le pays, les spécificités locales, ainsi que la zone idéale pour un investissement locatif.
2. Faire appel à un professionnel
Investir dans un pays étranger requiert une très bonne connaissance de la législation qui s’applique au pays ainsi que des règles de droit à la propriété. S’il est aujourd’hui facile de trouver des informations relatives à ces sujets sur Internet, il reste néanmoins très important de recourir au service d’un professionnel exerçant sur place. Dans le cas d’un achat immobilier à l’île Maurice, vous pouvez par exemple vous faire aider par un notaire ou un conseiller en gestion de patrimoine, qui sauront vous orienter vers les interlocuteurs compétents sur place. A l’île Maurice, vous pouvez également vous tourner vers un promoteur immobilier professionnel qui travaille déjà en partenariat avec des professionnels aguerris pour sécuriser votre investissement.
3. Trouver un plan de financement optimisé
Rares sont les investisseurs français qui disposent d’un budget adéquat pour acheter un bien immobilier à l’étranger. Mais si tel est votre cas, vous n’aurez aucun problème à vous offrir une résidence principale à l’île Maurice, à travers les nombreux programmes PDS (Property Development Scheme) qui y sont développés. Dans le cas où il vous faudra recourir à un prêt bancaire pour réaliser votre projet d’investissement immobilier, deux solutions s’offrent à vous :
- Faire un crédit auprès d’une banque française : bien que les banques sont plus ou moins frileuses à l’idée d’accorder un prêt immobilier pour un achat à l’étranger, certaines institutions financières vous ouvriront leurs portes. Le pays dans lequel vous avez décidé d’acquérir un bien immobilier neuf jouera un rôle principal dans l’obtention d’un prêt immobilier en France. Les banques exigent notamment des garanties spécifiques comme l’hypothèque d’un bien détenu, non grevé de crédit ou encore le nantissement d’un contrat d’assurance-vie. L’organisme financier peut aussi vous demander un apport financier à la hauteur des frais annexes.
- Souscrire un emprunt auprès d’une banque étrangère : les banques étrangères accordent généralement un prêt au ressortissant étranger qui dispose d’un apport considérable (environ 30% à 50% du prix du bien). A l’île Maurice, les banques vous accorderont un prêt à hauteur de 70% de votre achat immobilier. De plus, vous aurez la possibilité d’obtenir un crédit dans la devise de votre choix. L’idéal serait aussi d’avoir un compte courant dans le pays où vous envisagez d’investir, de sorte de vous faciliter la gestion de votre bien en cas d’un investissement locatif, par exemple.
4. Se renseigner sur la fiscalité du pays
Avant d’acquérir un bien immobier à l’étranger, il vous faudra également vous renseigner sur le régime fiscal qui va notamment s’appliquer sur la plus-value en cas de revente et sur les revenus tirés de la location du bien dans le cas d’un investissement locatif. Ces acquisitions peuvent parfois poser des problèmes de droit international privé qu’il est important d’en discuter au préalable avec un professionnel.
L’île Maurice est signataire d’une convention fiscale avec la France. Ce qui évite ainsi la double imposition aux ressortissants français qui vont pouvoir payer un seul impôt au travers d’un achat immobilier sur le sol mauricien. Ladite convention veut en effet que les revenus fonciers soient imposés uniquement dans le pays où se trouve le bien. Cependant, les mêmes revenus fonciers vont entrer dans le calcul du taux effectif de l’impôt sur le revenu et vont donc venir grossir ce dernier. Ce qui peut engendrer des conséquences importantes sur votre tranche d’imposition.
A l’île Maurice, les revenus (toutes catégories confondues) sont imposés à hauteur de 15%.
En ce qui concerne la plus-value et les taxes appliquées en cas de revente, les règles diffèrent d’un pays à un autre. Dans certains pays, ces notions sont même inexistantes, comme c’est le cas de l’île Maurice. De même, il est important de s’informer sur le sort successoral du bien en cas de décès et de l’intérêt de rédiger un testament. A l’île Maurice, le gouvernement n’impose également aucune taxe de succession.
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