Une grande première, dirait-on, pour la ville de Bordeaux qui observe une baisse des prix de l’immobilier, à hauteur de 0,7%, en mars. Un bon signe pour pousser les acquéreurs à faire rapidement un placement dans la pierre, ou un trompe-l’oeil dont il faut impérativement se méfier. Notre avis sur la question.
Une situation temporaire
Pour de nombreux professionnels de l’immobilier à Bordeaux, l’annonce d’une baisse de 0,7% des prix de l’immobilier en mars, par un site spécialisé dans l’estimation immobilière, n’est qu’un leurre dont il faut absolument se méfier. En effet, la métropole girondine ne peut observer une telle situation que pour une période très limitée, voire incertaine. Aussi, les bailleurs potentiels sont invités à bien réflechir avant de faire un placement dans l’immobilier dans les mois à venir, à Bordeaux.
Les investisseurs vont ailleurs
Une légère baisse des prix ne signifie pas forcément qu’il est temps d’investir dans l’immobilier. Bordeaux connaît actuellement une forte demande avec un nombre de biens assez limité. Néanmoins, la ville, pourtant classée parmi les villes françaises où il fait bon vivre, est devenue très chère, d’où le désintérêt des investisseurs. La plupart se tournent vers un placement immobilier à l’étranger comme à l’île Maurice où le prix de l’immobilier de luxe reste très accessible, avec de nombreux avantages en plus.
Un retour à la norme
Pour d’autres spécialistes de l’immobilier, cette baisse de 0,7% est une suite logique à une précédente hausse impressionnante des prix à 17%. Il s’agit donc tout simplement d’un retour à la normale de la situation à Bordeaux. Les prix de l’immobilier bordelais reviennent juste à ce qu’ils étaient entre 2014 à 2016. D’ailleurs, pour parler de baisse, celle de mars est si minime qu’elle n’influera même pas sur la situation de l’immobilier tout le long de l’année.
Aussi, les professionnels de l’immobilier à Bordeaux sont unanimes à affirmer que cette baisse ne sera que temporaire. Le marché immobilier bordelais continuera d’être toujours aussi saturé et la tendance sera toujours d’habiter à Bordeaux. Mais les acheteurs réfléchiront désormais à deux fois avant de se jeter à l’eau.